CAS DE L’AERG ET DU GAERG
Jean Pierre DUINGIZEMUNGU
Jean Claude UWTLJNGTYIMANA
INTRODUCTION
Au lendemain du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, de nombreux enfants orphelins ont dû faire face à la perte des liens les plus fondamentaux ; non seulement les liens d’appartenance à l’espèce humaine, mais également à une société, une culture, une famille.
L’effondrement identitaire, la rupture, la déprime, la déchirure narcissique les ont touchés particulièrement. Cependant, ils n’ont pas tardé à devenir les moteurs de la reprise. Notre article relatera l ‘expérience des jeunes qui développent à travers les actions de l’Association des Elèves et Etudiants Rescapés du Génocide (AERG) et du Groupe d’Anciens Etudiants Rescapés du Génocide (GAERG) tout un projet de reconstruction identitaire. –