SUITE DES EVENEMENTS DE BOCARANGA
VENDREDI 3 FEVRIER 2017
La nuit a été infructueuse, le sommeil tardait à venir. Nous étions attentives à tous les petits bruits.
Enfin l’aurore se lève, un vent capricieux fait danser les branches des arbres. Nous entendons des cris… Des femmes pleurent leurs morts, les disparus… Bocaranga ne cesse de crier sa souffrance… de pleurer.
« Ton peuple Seigneur est dispersé dans la brousse, sans abris, sans nourriture, sans médicaments, sans couvertures pour se couvrir, abandonnés à leur sort dans un nature sauvage… »