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Nouvelles du Carmel de Bangui RCA

Nouvelles du Carmel de Bangui, nº 18 – 7 septembre de 2017

Bonjour !

 

Cette fois-ci, les nouvelles – et surtout les photos – n’arrivent pas de Centrafrique mais du Cameroun, d’où je suis rentré il y a quelques semaines.

Le but officiel de mon voyage était une rencontre de nos jeunes en formation avec nos confrères de Yaoundé, la capitale du Cameroun. La session, dont le thème était la doctrine de Saint Jean de la Croix, a été animée par le Père Jean-Baptiste, carme français d’Alsace, qui est missionnaire au Sénégal et violoniste excellent.

 

Le voyage a duré onze jours. Nous avons parcouru 4000 km. Après notre arrivée à Yaoundé, un confrère qui n’avait jamais entrepris un voyage aussi long, m’a demandé avec un air découragé: « Et maintenant? Comment rentrerons-nous à la maison? » Pour nombre d’entre nous, ce voyage était une « première fois » dans de nombreux domaines: la première fois dans un pays étranger, la première fois qu’ils voyaient un train, un viaduc, un tunnel, le trafic intense d’une ville enchevêtrée et compliquée comme Yaoundé, un autocar à deux étages, un pétrolier, une montagne et surtout la mer, en l’occurrence le grand océan Atlantique.

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Nouvelles du Carmel de Bangui RCA

Nouvelles de Bangui n° 17 – le 5 mars 2017

Chers amis,

Je vous écris pour vous annoncer une nouvelle importante: tous les réfugiés sont rentrés chez eux! Oui, vous avez bien lu: tous. Après trois ans et trois mois, s’achève ici une aventure qui avait débuté le 5 décembre 2013. Ce message est le dernier épisode de l’histoire de notre couvent devenu à l’improviste un camp de réfugiés.

A partir du mois de janvier, un projet financé par le Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies en coopération avec le gouvernement centrafricain et d’autres partenaires, a permis à tous nos déplacés (et à ceux, beaucoup plus nombreux, qui avaient trouvé refuge aux alentours de l’aéroport de Bangui) de pouvoir finalement rentrer dans les quartiers de la ville et de reprendre une vie normale.

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À Bocaranga, les sœurs de la Charité racontent

SUITE DES EVENEMENTS DE BOCARANGA

 

VENDREDI 3 FEVRIER 2017

La nuit a été infructueuse, le sommeil tardait à venir. Nous étions attentives à tous les petits bruits.

Enfin l’aurore se lève, un vent capricieux fait danser les branches des arbres. Nous entendons des cris… Des femmes pleurent leurs morts, les disparus… Bocaranga ne cesse de crier sa souffrance… de pleurer.

« Ton peuple Seigneur est dispersé dans la brousse, sans abris, sans nourriture, sans médicaments, sans couvertures pour se couvrir, abandonnés à leur sort dans un nature sauvage… »

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Des nouvelles dramatiques de Bocaranga (Centrafrique)

Bocaranga, le 2 février 2017

Bien chères Mère Nunzia et sœur Paola Neloumta, chères sœurs, amies et amis.

Voici ce qui s’est passé hier, 2 février, à Bocaranga, ce que nous avons vécu avec la population :

Aux premières lueurs de l’aube, j’étais en train d’aller à la Messe. Il était 6h moins 10. Sortie par le petit portail j’ai entendu des pas derrière moi, je ne me suis pas tournée car je pensais que c’était des gens qui venaient à la messe. Tout à coup, quelqu’un m’a tapé sur l’épaule, je me suis tournée et j’ai vu un grand gaillard devant moi et toute une colonne de Bororos puissamment armés.

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Nouvelles du Carmel de Bangui n° 16 – le 23 décembre 2016

Chers amis,

Je suis presque sûr de deviner votre première question: « Combien de réfugiés y a-t-il au Carmel en ce moment? ». Avant de répondre à cette question légitime, je vais vous dire combien il y a de frères. Leur nombre a heureusement plus augmenté que le nombre des réfugiés.

Depuis septembre, notre communauté est formée de 21 personnes: 4 pères, 11 frères étudiants, 1 postulant et 5 pré-novices. Nous n’avions jamais été aussi nombreux ! Il y a tout d’abord un père de plus: le Père Arland venu aider notre communauté après avoir terminé ses études en Italie. Le nombred’étudiants a presque doublé avec l’arrivée de 6 jeunes frères ayant achevé leur noviciat à Bouar et qui commencent leurs études au Carmel. L’âge moyen est de 26 ans ; nous sommes probablement l’une des plus jeunes communautés de l’Ordre. Heureusement que le Père Anastasio, fondateur duCarmel, rend parfois visite à sa mission la plus aimée. Avec ses presque 80 ans, il fait monter la moyenne d’âge… mais lorsqu’il s’agit d‘enthousiasme,d’initiative et d‘amour pour l’Afrique, personne n’arrive à le battre!

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Canonisation de José Del Río

A Rome, le 16 octobre 2016

Voir la page José Del Río

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Visite de Mariagrazia à la maison famille Liberata

Lire son récit à la page Liberata

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Témoignage d’Emmanuel Leclercq

Le témoignage d’Emmanuel Leclercq, né en Inde, recueilli par les soeurs missionnaires de la charité et adopté par une famille française:
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La reconstruction identitaire à travers les familles artificielles

CAS DE L’AERG ET DU GAERG

Jean Pierre DUINGIZEMUNGU

Jean Claude UWTLJNGTYIMANA

 

INTRODUCTION

 

Au lendemain du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, de nombreux enfants orphelins ont dû faire face à la perte des liens les plus fondamentaux ; non seulement les liens d’appartenance à l’espèce humaine, mais également à une société, une culture, une famille.

L’effondrement identitaire, la rupture, la déprime, la déchirure narcissique les ont touchés particulièrement. Cependant, ils n’ont pas tardé à devenir les moteurs de la reprise. Notre article relatera l ‘expérience des jeunes qui développent à travers les actions de l’Association des Elèves et Etudiants Rescapés du Génocide (AERG) et du Groupe d’Anciens Etudiants Rescapés du Génocide (GAERG) tout un  projet  de reconstruction  identitaire. –

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« Les orphelins mènent-ils le monde ? »

Tel est le titre d’un  intéressant ouvrage publié en  1978  par trois suisses, Pierre Rentchnick,  André  Haynal  et Pierre de Senarclens ayant comme sous-titre : « U n problème psycho-historique ».

Le premier  s’est  aperçu d’abord par hasard, puis à la suite de recherches que le nombre d’orphelins  était particulièrement élevé chez les hommes célèbres non seulement les  hommes politiques mais également les savants, les penseurs, les artistes. Il s’est efforcé de rendre compte de ses constatations par des réflexions faisant appel à des données psychologiques inspirées de la psychanalyse.  

Aussi a-t-il demandé à un psychanalyste, André Haynal , de pousser plus avant cette réflexion. Le dernier des trois auteurs s’est concentré sur la dimension historique de cette question.

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