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« Je voudrais parcourir la terre et annoncer l’Évangile ». Cinquante ans de mission en Centrafrique
Nouvelles du Carmel de Bangui n°31, 29 décembre 2021
La mission des Carmes Déchaux en Centrafrique vient de fêter ses cinquante ans. Les quatre premiers missionnaires – le père Agostino Mazzocchi, le père Niccolò Ellena, le père Marco Conte et le père Carlo Cencio – arrivèrent à Bozoum le 16 décembre 1971. Ce fut le début timide et discret de notre mission et, en un certain sens, le nouveau chapitre d’une histoire qui avait commencé des siècles plus tôt.
« Nous commençons maintenant ». Un grand chantier au Carmel de Bangui
Nouvelles du Carmel de Bangui n ° 30, le 28 Septembre 2021
« Il faudrait toujours considérer que l’on est comme un fondement par rapport à ceux qui viendront dans la suite. Que chacun s’engage à devenir une pierre si forte pour élever le bâtiment. Et le Seigneur l’aidera… Nous commençons maintenant. Efforçons-nous de commencer toujours, et d’aller sans cesse de bien en mieux». Ces paroles sont tirées du livre des Fondations écrit par Sainte Thérèse d’Avila, la Madre du Carmel réformé. Cette femme, infatigable et passionnée, savait bien de quoi elle parlait. Dans l’Espagne du XVIème siècle, en l’espace de vingt ans, avec peu de moyens et beaucoup de difficultés, elle réussit à fonder jusqu’à seize monastères.
Flocons de coton, beurre de karité et cette Centrafrique qui ne baisse pas les bras
Lettre d’information du Carmel de Bangui n° 28, 14 septembre 2020
Il est assez facile, en Centrafrique de baisser les bras. Cela arrive même aux plus têtus. Mais il y a une petite armée d’hommes et de femmes, centrafricains de naissance ou d’adoption, qui refusent de jeter l’éponge et qui, sans trop faire parler d’eux-mêmes, se battent pour une Centrafrique meilleure. Une Centrafrique différente de celle qui est décrite par les chroniques de ces soixante ans d’indépendance qu’on vient de célébrer. Chaque voyage en compagnie de mes jeunes séminaristes est toujours l’occasion de rencontrer certains de ces héros involontaires. Je voudrais vous les présenter.
Peu d’armes et beaucoup de foi, Bangui se prépare à une nouvelle bataille
Lettre d’information du Carmel de Bangui n ° 27, le 9 avril 2020
Dans la voiture, alors que nous allons à l’école comme tous les matins, la radio explique les raisons de la lente propagation en Afrique du virus Covid-19 qui, en revanche s’est répandu rapidement sur les autres continents. Des températures élevées et un âge moyen assez bas sont les principales raisons avancées par le journaliste. Il est difficile de ne pas être d’accord. En Centrafrique, où je vis depuis onze ans, la température dépasse souvent 30 ° et 70% de la population a moins de trente ans.
Nouvelles du Carmel de Bangui n ° 26, 17 décembre 2019
Dans les années où Giuseppe Garibaldi descendait le long de la péninsule italienne au cri de : “Ou Rome, ou mort!”, un prêtre, nommé Daniele Comboni, traversait le Sahara au cri de :“Ou l’Afrique, ou mort!”. Les mêmes barbes, une égale passion, mais des ambitions résolument différentes. Si le héros des deux mondes voulait conquérir Rome pour les Italiens, l’apôtre de l’Afrique voulait conquérir au Christ les habitants du continent noir. Dans son immense et ambitieuse entreprise, le futur évêque de Khartoum avait été précédé – et sera suivi – par des centaines de missionnaires qui, à travers tout le continent africain, apportèrent l’Évangile là où personne n’avait encore eu le courage de l’annoncer, écrivant l’une des plus de belles pages de l’histoire de l’Église, malheureusement oubliée aujourd’hui.
Bulletin du Carmel de Bangui N ° 25 – Kigali-Bujumbura, juillet 2019
Amahoro!
Cette fois-ci, votre correspondant de la Centrafrique ne vous écrit pas de Bangui, mais de Kigali et de Bujumbura, respectivement les capitales du Rwanda et du Burundi, deux petits états africains, très peuplés, situés dans la célèbre région des Grands Lacs, juste en dessous de l’équateur. Chaque année, un pays de l’Afrique francophone accueille le deuxième noviciat, une formation de trois mois destinée aux candidats à la profession solennelle, c’est-à-dire l’engagement définitif dans l’Ordre. Cette année, c’était le tour du Burundi et j’ai été invité à animer une session d’une semaine. Cette occasion m’a donc permis de visiter une région de l’Afrique où je n’étais jamais allé.
Union internationale des supérieures générales , Rome , Mai 2019
TEMOIGNAGE de Sr Elvira Tutolo – République Centrafricaine
“… Moi je ne voulais pas tuer, mais mon chef m’obligeait… Mon travail, c’était de mettre en pièce les cadavres… je suis resté enfermé dans un container pendant plusieurs jours sans manger, ni boire, j’ai vu mes compagnons mourir l’un après l’autre… j’ai été attaché et ils ont tué mes parents devant mes yeux… les militaires blancs m’ont offert du chocolat, puis ils ont voulu faire ces choses dont je ne peux pas parler… je devais aller voler et préparer à manger pour les combattants qui rentraient le soir… Un d’eux a profité de moi… maintenant, j’ai un enfant !! tous nous avons été vaccinés pour être forts et ne pas avoir peur… ils ont pris mon frère et l’ont torturé, nous l’avons retrouvé avec les bras en morceaux et le pénis coupé… le corps de mon fils est revenu sur la rive du fleuve avec les bras et les jambes attachées, le visage méconnaissable…”
Grands éléphants, petits pygmées, diamants précieux et missionnaires amoureux
Lettre d’information du Carmel de Bangui n ° 24 – 5 mai 2019
Au moment de la Création – disons approximativement entre le cinquième et le sixième jour – Dieu se promenait entre le 2° parallèle nord et le 16° méridien est. Je sais très bien qu’à cette époque, il n’y avait pas de références aussi précises sur le globe. Et le bon Dieu n’en avait certainement pas besoin pour ses promenades sur la Terre qu’il venait juste de créer ; mais c’est pour vous faire comprendre où il était à ce moment-là. Et là, soit à cause de la fatigue du travail des jours précédents, soit simplement parce qu’il n’avait pas encore sept milliards de personnes dont il fallait se soucier, Dieu s’arrêta et s’endormit.
Es argentina y se instaló en la India para enseñarles oficios a los chicos
Fue una decisión fuerte pero necesaria. A estos niños no se les permitía acceder a una educación. Fue un impulso del corazón”, afirma Jesumiel Barra, fundadora del Hogar Hijos de la Luz, una casa escuela ubicada en la ciudad de Varanasi, la India. Tanto ella como sus alumnos, se han convertido en los protagonistas del documental Dreamflow, que se encuentra en plena campaña de crowfounding para poder terminar de realizarse.